Impact de la parentalité sur le travail : comment concilier vie professionnelle et familiale ?

En sus du cadre réglementaire entourant certains congés, le médecin du travail est l’un des professionnels de santé à solliciter par le salarié ou l’employeur pour être conseillé ou orienté si la situation entraîne un impact sur le travail.
Dr. Françoise Ducrot.

Tout est négociable et la loi n’est pas encore assez novatrice dans ces domaines. Vous pouvez en discuter avec les dirigeant·e·s, les RH, les représentants du personnel de l’entreprise. Les sujets sont nombreux mais pris isolément restent ignorés et sur une application légale stricte.

Il est alors possible de tout imaginer : coaching, jour de congé, conférence, soutien psychologique… associé aux valeurs et aux budgets également des entreprises.
Pauline Meens.

En France, la législation prévoit des congés spécifiques pour les salariés soumis à la parentalité. Depuis le 26 janvier 2016, le Code du travail garantit une autorisation d’absence pour les examens médicaux obligatoires liés à la grossesse et aux suites de l’accouchement par exemple. De même, les salariés bénéficiant d’une assistance médicale à la procréation ont droit à des autorisations d’absence pour les actes médicaux nécessaires. Ces absences n’entraînent aucune diminution de la rémunération et sont assimilées à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés et des droits légaux ou conventionnels acquis par la salariée.

Article L1225-16 – Modifié par LOI n°2016-41 du 26 janvier 2016 – art. 87

« La salariée bénéficie d’une autorisation d’absence pour se rendre aux examens médicaux obligatoires prévus par l’article L. 2122-1 du code de la santé publique dans le cadre de la surveillance médicale de la grossesse et des suites de l’accouchement.

La salariée bénéficiant d’une assistance médicale à la procréation dans les conditions prévues au chapitre Ier du titre IV du livre Ier de la deuxième partie du code de la santé publique bénéficie d’une autorisation d’absence pour les actes médicaux nécessaires.

Le conjoint salarié de la femme enceinte ou bénéficiant d’une assistance médicale à la procréation ou la personne salariée liée à elle par un pacte civil de solidarité ou vivant maritalement avec elle bénéficie également d’une autorisation d’absence pour se rendre à trois de ces examens médicaux obligatoires ou de ces actes médicaux nécessaires pour chaque protocole du parcours d’assistance médicale au maximum.

Ces absences n’entraînent aucune diminution de la rémunération et sont assimilées à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés ainsi que pour les droits légaux ou conventionnels acquis par la salariée au titre de son ancienneté dans l’entreprise. »

Matthieu Babin.