Il est vrai que les styles de management favorables à la santé peuvent au premier abord sembler contre-intuitifs et contradictoires avec l’enjeu de performance des organisations. Par exemple, les formes de management par le développement du pouvoir d’action du collaborateur, réputées favorables à la performance et au bien-être (Cougot, 2021), peuvent faire craindre une perte de contrôle sur le salarié, et son engagement dans des comportements déviants des intérêts de l’organisation.
Se former est donc incontournable pour déconstruire un certain nombre de représentations sur le management, et surtout développer de solides connaissances sur les mécanismes de la motivation et de la santé du salarié, ainsi que sur les leviers managériaux efficaces pour les activer au service de la QVT et de la performance dans les organisations. Au-delà de répliquer un style de management recommandé, il est intéressant d’acquérir de bonnes connaissances sur le fonctionnement humain, afin de développer une posture managériale personnelle et authentique, mais aussi adaptative et résiliente.
Dans cet objectif, des structures hybrides associant offre de formation et recherche comme les universités et certaines organisations (e.g., association IGEIA) peuvent être un interlocuteur pertinent. Quel que soit la structure et la discipline sollicitée (e.g., psychologie du travail, gestion, sociologie, médecine), il nous semble essentiel que le formateur bénéficie de solides références sur les mécanismes psychosociologiques de la motivation et de la santé appliquées au management, puisque ce sont les mécanismes principaux sur lesquels le manager peut agir par ses comportements.
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